Interview de Florestan Fillon, Volontaire International de Monaco (VIM) de retour de Mongolie.

Florestan, VIM, avec Zandka, un des enfants suivi par l’APDC

Comment avez-vous eu connaissance du programme de Volontariat International de Monaco (VIM)?

Travaillant dans le domaine du développement international, je suivais depuis longtemps, avec intérêt, les actions de la Coopération monégasque. Nous étions en contact depuis de nombreuses années afin d’étudier des possibilités de collaboration, notamment dans le cadre du programme de volontariat international

Pourquoi vous êtes-vous engagé avec la Coopération monégasque ?

J'apprécie tout particulièrement le fait que la Direction de la Coopération Internationale choisisse de focaliser ses efforts sur la qualité de ses interventions et non sur la quantité, avec une sélection d'excellents partenaires locaux et un suivi à long terme. 

S’agit-il de votre première expérience d’expatriation ? Quels diplômes/expériences aviez-vous avant de partir ?

Non, cela fait plus de 12 ans que je suis expatrié. J’ai, par conséquent, 12 ans d'expériences en développement international, après deux Bachelors en commerce international et marketing puis une maitrise en développement communautaire (Universités de Reims, puis Ottawa et Victoria au Canada).

Le volontariat monégasque consiste à mettre ses compétences professionnelles au profit d’une mission d’aide au développement. Quelles ont été vos missions au sein de l’association APDC d’Oulan Bator* ?

J'ai été en charge de la gestion et du développement d'un centre modèle pour enfants et jeunes handicapés. Ce centre propose une prise en charge intégrée, avec un accompagnement éducatif, médical et social. Les services mis en place sont désormais voués à se développer dans 18 branches en Mongolie.

Quels ont été les moments forts, les rencontres marquantes ?

Ils/elles ont été nombreux(ses). S'il faut choisir un moment en particulier, c’est sans doute mon départ, moment d’émotion intense… Il a été difficile  de quitter l’équipe de l’APDC avec qui j’ai créé des liens forts au cours de l’année. Mais j’ai pu voir chacun de ses membres gagner en compétences, constater la  fierté qui les anime de participer à un projet plein de promesses, qui s'est consolidé et qui a un réel impact sur la communauté.

Quel bilan tirez-vous de cette année de volontariat ?

Un bilan très positif au regard du projet qui a vraiment grandi de manière considérable, en seulement un an, avec une situation de base plutôt compliquée. Grâce à l’équipe de l’APDC, je l'espère, le projet va croître et surtout développer son impact positif sur les bénéficiaires mongols dans un domaine qui en a grandement besoin.

Aujourd’hui, quels sont vos projets ?

J'ai quelques projets à court et moyen terme, ici en Europe, puis au Japon. Je chercherai ensuite un poste en 2017.

*Découvrez le centre APDC Association of Parents of Disabled Children en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=9lB_aju1IoQ